Nous sommes en France. En 2023. Et nos fonctionnaires de police doivent protéger nos professeurs et nos compatriotes juifs. Se poster devant nos écoles et nos synagogues. Cela devrait suffire à saisir tout responsable politique, tout journaliste, tout citoyen, tout parent.
Mais en France, en 2023, des étoiles de David minutieusement pochées réapparaissent sur certaines maisons tandis que les médias sociaux charrient plus que jamais, en algorithmes rétrécissant, haines, amnésies et incultures. Des irresponsables politiques y déclinent leurs stratégies mortifères espérant un chaos plus favorable que les urnes. «Il existe une sorte d’homme toujours en avance sur ses excréments », écrivait René Char qui ne connaissait pourtant pas Twitter.
Dans l’espace public, journalistes - non lus - et responsables politiques - non crus - passent leurs journées à commenter la dernière provocation de l’un des éphémères séides de M. Mélenchon. Moins d’un mois après l’infâme pogrom du 7 octobre, où des dizaines d’enfants ont été décapités chez eux à la binette parce que juifs, et alors que M. Mélenchon n’a eu de cesse que de multiplier les provocations nauséeuses, l’Ifop nous informe que ce dernier reste crédité de 18% d’opinions favorables. 18%, c’est le score qu’il faut pour atteindre le second tour de l’élection présidentielle.
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