Florian Bachelier, ancien député d’Ille-et-Vilaine et ex-questeur de l’Assemblée nationale, est un homme « cash ».
À la différence des carriéristes adeptes de novlangue et des énarques habitués aux discours obséquieux, il détonne dans le milieu des politiciens.
Il y a peu, il a créé un « club de pensée » où l’avocat de formation (comme François Mitterrand et Nicolas Sarkozy) se plaît à croire à une nouvelle manière de faire de la politique.
Long entretien à bâtons rompus avec le leader de La France unie.
Après votre défaite aux législatives, vous auriez pu vous concentrer sur votre activité juridique. Qu’est-ce qui vous a pris de lancer un mouvement politique ?
Durant mon mandat, j’ai tissé de nombreux réseaux où l’on a travaillé sur des sujets comme le grand âge, le handicap, l’éducation, la sécurité… Il aurait été dommage de laisser tout cela en plan, comme on dit chez moi !
Ce n’est pas l’unique raison…
L’arrivée de Marine Le Pen à un poste de responsabilité en 2027 n’est pas du domaine de l’inenvisageable. Je veux aujourd’hui contribuer à lutter contre le Rassemblement national à « réfléchir », « à plancher », « à agiter des idées », et « à proposer des solutions » dans le débat public. Je souhaitais agir, pour qu’en 2027, nous puissions nous regarder dans le miroir et nous dire : nous avons essayé ! Lire l’article sur Rennes infos autrement